Rachid Belcouri et Fadela Bouyahi, Douaisiens de 25 et 23 ans, ont été condamnés à trois ans de prison dont deux avec sursis et mise à l’épreuve pour une escroquerie aux chèques volés dans le Douaisis entre 2011 et 2013. On parle de quelque 50 000 € et de dizaines de victimes.

Tout commence en avril 2012 par un coup de fil du magasin Gitem de Somain à Alison C. L’enseigne l’informe qu’elle est propriétaire de plusieurs objets achetés dans le magasin, parfois à crédit. Alison C., qui n’a jamais fait ces achats ni contracté ce crédit, découvre qu’une vie parallèle s’est développée sous son identité. « Au départ, explique Me Janneau, son avocat, elle avait perdu un papier d’identité qui a été utilisé pour construire une deuxième vie qui lui a totalement échappé. »…

En 2011, c’est pourtant Belcouri qui avait dragué Émilie C. en discothèque en utilisant un faux prénom, histoire de gagner discrètement sa confiance, s’introduire chez elle et lui dérober ses papiers. Avec ces documents, le couple Belcouri-Bouyahi a ouvert des comptes, fait un bail à son nom et même falsifié son adresse pour détourner sa déclaration de revenus. « La vie d’Émilie est entre parenthèses depuis quatre ans », tonne son avocat. Avec tous les désagréments que l’on devine : impayés, surendettement…

Il y a cinq victimes physiques, comme Alison et Émilie, mais des dizaines d’enseignes flouées dans lesquelles les chèques ont été utilisés ou les crédits contractés.

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Merci à marie salers

Âgé de 27 ans, il a réclamé la nuit dernière peu avant 4h00 moins de bruit à deux individus, dont l’un lui a asséné un coup de couteau à la gorge. La victime est décédée lors de son transport à l’hôpital.

La police confirme cette information de La Voix du Nord, un père de famille de 27 ans, est décédé la nuit dernière après avoir réclamé à deux individus de faire moins de tapage nocturne. Selon le quotidien en ligne, qui cite des voisins témoins : les deux individus, ivres, faisaient du gymkhana avec une voiture qu’ils incendieront par la suite. La victime se serait adressée à eux depuis sa fenêtre pour leur demander de faire moins de bruit.

N’acceptant pas d’être rappelés à l’ordre, ils se seraient introduits dans l’immeuble, commençant à frapper à toutes les portes. La victime, n’acceptant de nouveau ce raffut est sortie pour les raisonner.

La femme de la victime a eu le temps d’appeler les secours mais son mari est décédé lors de son transport au CHR de Lille. Aucune interpellation n’a eu lieu pour le moment selon la police. La PJ de Lille a été chargée de l’enquête. Le jeune père de famille avait 27 ans et trois enfants de 4 ans, 3 ans et 4 mois.

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http://www.liberation.fr/societe/2014/08/04/fusillade-mortelle-pres-de-dunkerque_1075591?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter

Addendum 18 08 : Après le meurtre d’Ahmed Boudaoud, ce père de famille, qui réclamait le silence, les habitants des quartiers « oubliés » veulent que les autorités les entendent.

« De véritables zones de non-droit… » Engagé dans un marathon médiatique, au lendemain du meurtre d’Ahmed Boudaoud, Guillaume Delbar a lâché cette phrase lourde de sens. Acculé peut-être. Sans doute. Ce jour-là, le maire UMP de Roubaix a balayé un tabou. Jusqu’alors, cette idée était l’apanage de l’extrême droite».

Le coup de couteau fatal reçu par Ahmed Boudaoud, et l’émotion qui a suivi ont modifié la donne. Et libéré la parole. Du maire. Mais aussi celle des habitants. Et ce qui était connu des Roubaisiens s’est étalé devant les yeux de la France entière. […]

Au Pile, un des quartiers roubaisiens, la tension est à son comble. Tellement à bout, certains habitants ne se retiennent même plus d’annoncer qu’ils pourraient commettre l’irréparable. Ils l’ont clairement dit à notre journaliste. Mais ils ne seront pas un nouveau Ahmed Boudaoud… Ils se feront vengeance, préviennent-ils. […]

Une résignation sans limite : si la police ne vient plus, on mettra de l’ordre nous-mêmes. Le point de rupture est atteint.

Nord Eclair (Merci à evans)

Article de #Fdesouche sur 1 quartier de Roubaix invivable, je vais mater sur GoogleMaps pour voir et je tombe sur ça https://t.co/DaTOeoAd5D

— Shocacao (@nepasoublier) August 15, 2014

Dans le quartier du Pile à Roubaix (Nord), les habitants avouent être à bout face aux «nuisances». Certains veulent reconquérir la tranquillité par leurs propres moyens…

Beaucoup m’ont dit qu’ils voulaient faire justice eux-mêmes. Il faut leur faire comprendre quelles seraient les conséquences d’un passage à l’acte. Je sais, ce n’est pas facile. Mais leurs vies seraient bouleversées… » Milouda Ala, adjointe au maire en charge des quartiers Est.

«Le matin, la première question que l’on se pose, ce n’est pas Comment ça va mais Est-ce que tu as réussi à dormir !»

Cette nuisance, elle est bien identifiée : «Entre quinze et trente jeunes. Ils sont devant chez nous, jour et nuit. Ils boivent, fument, cassent des carreaux…» Elle et ses voisins parlent de rodéos en quads, d’habitations squattées, de commerce illicite… Et toujours du bruit, des invectives, des dégradations et une saleté récurrente. Les troubles se concentrent entre la rue Condé et la rue Desaix.

Une dame, née dans le quartier il y a 68ans, s’indigne. «On a peur de sortir de chez soi. Un jour où je me plaignais, ils m’ont dit : T’as qu’à déménager la vieille ! »

Selim Mel, le président du comité de quartier, avoue son impuissance. « J’essaye d’aller les voir, de faire de la médiation. La seule réponse que ces jeunes apportent, c’est de dire que ce n’est pas eux, qu’ils ne font pas le bordel. Mais ce sont toujours les mêmes… »Un habitant le coupe. « On arrive à un stade où la discussion ne sert plus à rien. Il faut sévir !» Et un autre d’embrayer. «Qu’est ce qu’on fait ? Il faut créer une milice ?» Dans leur colère, ces personnes basculent dans la volonté de se faire justice eux-mêmes. «Moi, ma sœur vit seule avec ses enfants. S’il lui arrive quelque chose, je les butte !» Face à cette situation, Selim Mel s’alarme. […]

« J’ai rencontré les habitants qui se sont constitués en collectif. Les problèmes sont le fait de jeunes, souvent mineurs, qui font leur loi. Ils sont très chahuteurs jusqu’à 4h du matin, ils se permettent de casser, de détruire… J’ai déclenché des passages de la Police nationale et de la police municipale. Ils font du harcèlement, passant dix fois par jour pour des contrôles d’identité. Mais c’est le maximum que l’on puisse faire face à des mineurs. » déclare Milouda Ala.

La Voix du Nord (Merci à evans)

Il était signalé à risque par les forces de l’ordre. Hors du terrain, le match Belgique-Algérie a malheureusement tenu ses promesses. Selon nos informations, 18 interpellations ont eu lieu mardi soir dans la foulée de la défaite des «Fennecs», battus 2-1 par les «Diables rouge» au Brésil.

Dans la nuit de mardi à mercredi, des incidents ont ainsi eu lieu dans une dizaine de villes. Les services de sécurité publique ont enregistré essentiellement des feux de poubelles et des caillassages. Aucun blessé n’a cependant été à déplorer.

Les tensions les plus importantes ont été enregistrées dans l’agglomération lyonnaise, notamment dans les 3eme et 7eme arrondissements, où un bus a eu les vitres brisées, ainsi qu’à Vaulx-en-Velin, où plus d’une centaine de policiers ont dû être mobilisés. Autant de supporteurs s’étaient rassemblés dans la cité du Mas-du-Taureau, où ils s’en sont pris aux forces de l’ordre avec des tirs de mortiers et de divers projectiles, les policiers répliquant à coups de flashball. Deux des émeutiers présumés ont pu être interpellés.

A Saint-Fons, dans la banlieue lyonnaise, une voiture a été brûlée, les pompiers intervenant sur l’incendie étant eux-mêmes pris à partie. A Albi (Tarn), c’est un dépanneur qui a fait les frais de la vindict des supporters frustrés. Touché à la tête par un projectile, il n’a été que légèrement blessé.

Dans cette même ville, un équipage de la brigade anti-criminalité a lui-aussi été visé, le véhicule étant dégradé. Ailleurs en France, une centaine de policiers ont dû être mobilisés à Longwy (Meurthe-et-Moselle) pour contenir une foule hostile de 150 personnes.

A Lille, des fans de l’Algérie s’en sont pris… à un supporter belge circulant à vélo, qui a réussi à prendre la fuite après avoir été touché par divers jets d’objets.

A Haumont, toujours dans le Nord, c’est cette fois un supporter belge passablement aviné qui a été mis hors d’état de nuire après avoir menacé plusieurs porteurs de drapeaux algériens avec une arme automatique. Enfin à Grenoble (Isère), des policiers intervenant dans le cadre du tapage nocturne d’une bande de supporteurs algériens ont été accueillis à coups de projectiles lancés des balcons.

Le Parisien

Maubeuge: des poubelles brûlées rue d’Hautmont en marge du match Belgique-Algérie

Les pompiers ont dû intervenir mardi soir, rue d’Hautmont à Maubeuge, alors que des individus ont mis le feu à plusieurs poubelles. Quatre mineurs ont été interpellés [...] mardi vers 21 heures dans le quartier de Sous-le-Bois [...] mais vu leur jeune âge, ils ont été remis en liberté rapidement, et s’en sortent avec un bon rappel à l’ordre. Le reste de la nuit a été calme.

La Voix du Nord

Clamart (92) : jets de pierre et mortiers tirés après la défaite algérienne.

Lyon :

Huit interpellations après le match Belgique-Algérie

De nombreux supporters de l’Algérie se sont rassemblés ce mardi soir dans différents lieux de l’agglomération à la fin du match. Environ 200 personnes se sont massées place Gabriel-Péri (Lyon 7e). Contenus par les policiers à la Guillotière, ils n’ont pu traverser le Rhône et rallier la Presqu’île. Certains individus ont profité de la cohue pour dégrader des voitures, commettre des vols à l’intérieur, jeter des projectiles sur les forces de l’ordre et entraver la circulation. Cinq supporters portant le maillot de leur équipe ont été interpellés à Lyon. Des rassemblements ont également eu lieu à Vaulx-en-Velin et Saint-Fons où trois individus ont été arrêtés pour jets de pierres en direction des policiers, outrages ou port d’armes.

Le Progrès

Paris :

Les crs bloquent les Champs. Je suis en dehors du dispositif policier. pic.twitter.com/qgjqTe36gm

— Dave K. (@Davek1979) June 17, 2014

  Les vitres du bus brisées par des supporters déçus à Creil Un bus du STAC (service des transports de l’agglomération creillois) a été victime de jets de pierre, vers 20 heures, ce mardi soir, dans le quartier de la Cavée, à Creil. Il s’agirait de supporteurs déçus qui auraient brisé les vitres du car après la défaite de l’Algérie (2 buts à 1 contre la Belgique) lors de son premier match de la Coupe du monde football, ce mardi en fin d’après-midi. Le Parisien   Charleroi (Belgique) :  la police intervient pour séparer les supporters belges et algériens La retransmission du match de Coupe du Monde Belgique – Algérie a quelque peu dégénéré, Place du Manège, à Charleroi. La police a dû intervenir pour séparer quelques supporters des deux camps. Source   Barbès :

ah ah ah … les deux gorilles de la journaliste de #BFM #BelAlg #barbes pic.twitter.com/CcfYcOJolE — Pierre S. (@FrDesouche) 17 Juin 2014

17/06/14

Marseille :

Des médiateurs dans les bars. Dans la cité phocéenne, des médiateurs seront déployés pour canaliser la foule dans le secteur de la Canebière et du Vieux-Port. Reconnaissables à leur tee-shirts siglés « Le centre-ville fête le foot », ils sillonneront les rues de bars en bars. « Il faut qu’il y ait une euphorie mais pas de débordements. Le sport, c’est une fête. Inch’allah, ça se passera bien », positive Linda, l’une des médiatrices, interrogée par Europe 1.

Europe 1

16/06/14

La ville de Roubaix met en place un dispositif de prévention mardi soir pour la coupe du monde alors que les bleus ne jouent pas ?

19/06/14

Après la démission de Jean-Louis Borloo de son mandat de député, le 21e circonscription du Nord va choisir entre le centriste Laurent Degallaix et le frontiste Jean-François Laurent, le candidat socialiste n’ayant obtenu que 7,2% des voix.

Le PS a appelé lundi ses électeurs à voter au second tour de la législative partielle à Valenciennes pour Laurent Degallaix (UDI), face à Jean-Luc-François Laurent (FN), a annoncé le premier secrétaire du PS dans le Nord, Gilles Pargneaux.

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Merci à Ghost

« On a tout de suite vu qu’il y avait moins de familles, moins d’enfants, explique un policier. Plus de petits groupes visiblement venus pour en découdre ».

La situation s’est envenimée vers 1 h 30 quand un groupe d’individus a réussi à pénétrer à l’intérieur du bâtiment Transpole d’Eurotéléport. « Ils ont grimpé sur les toits et grâce à un dôme, ils ont pu entrer à l’intérieur. Les dégâts sont très importants », expliquait un second policier chargé de sécuriser le site.

Les policiers et CRS mobilisés ont été longuement caillassés à l’angle du boulevard des Nations Unies et la rue Gambetta. Il a fallu des gaz lacrymogènes et l’apport d’un hélicoptère spécialisé dans la lutte contre les violences urbaines (avec un projecteur surpuissant) pour repousser des petits groupuscules très mobiles. Deux pompiers auraient également été légèrement blessés lors d’une intervention au cours de laquelle ils ont été caillassés.

Au total, sur leur parcours, on compte entre 15 et 30 voitures brûlées selon les sources et selon les modes de calcul. On ne compte pas non plus les feux de détritus. La Préfecture du Nord devrait communiquer dans la journée. Quatre commerces de la Grand-rue ont été vandalisés et pillées.

Plusieurs feux de voitures ont été allumés au cours de la nuit à Wazemmes et dans l’autres quartiers de Lille, dont celui du rond-point des Postes, le lieu de ralliement des fêtards.

D’autres dégradations, notamment sur des abribus, ont été enregistrées. Pire, un bar-tabac a été pillé rue des Postes vers 3 h du matin autour du rond point du Serpent. Plusieurs individus ont forcé le volet et ont volé des cigarettes et des jeux à gratter.

Au fur et à mesure de la soirée, la tension est montée d’un cran. Si un premier véhicule avait déjà été incendié sur le parking de l’ancienne Clouterie bien avant le coup de sifflet final, tout s’est enchaîné peu après-minuit. D’abord dans la rue de la Liberté où deux voitures ont été brûlées. « On a vu des individus asperger les véhicules avec un liquide avant de mettre le feu », raconte une riveraine.

Un peu plus loin dans cette même rue, c’est une berline Audi qui a été abandonnée à un rond-point avant de connaître le même sort. La soirée des pompiers ne faisait que commencer. Un cinquième incident similaire aurait été signalé à Sous-le-Bois. Pendant ce temps, les rodéos urbains se multipliaient dans les rues.

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Merci à jojo2

23/06/14

« Les violences de la semaine dernière, commises par quelques individus, sont inacceptables et doivent être sanctionnées. Elles ternissent la grande fête que doit être le Mondial et donnent une image négative de nos villes », déclare Mme Aubry, dans un communiqué conjoint avec M. Boudjemaa Rouibah, consul d’Algérie à Lille.

Des incidents ont éclaté dans le Nord après la qualification de l’Algérie à l’issue du match contre la Russie, dans la nuit de jeudi à vendredi: 28 feux de voitures ont ainsi été recensés dans le département, dont 12 à Roubaix et 4 à Lille. « Le football, comme tous les sports, doit rester un évènement qui nous rassemble », déclarent Mme Aubry et M. Rouibah dans ce communiqué, en appelant à un « comportement citoyen et sportif pour cette belle soirée qui s’annonce ».

« La communauté algérienne qui, comme tout un chacun, condamne ces actes insupportables est injustement montrée du doigt dans sa globalité et s’en indigne à juste titre », ajoutent-ils.

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Merci à Padamalgam & Fopastigmatizé

Comme annoncé par le leader des identitaires, Aurélien Verhassel, les militants « anti-casseurs » mobilisés sur Facebook se sont retrouvés hier à 21 h sur la Grand-Place de Lille. Jugeant ces rassemblements « de nature à apporter la haine et la confrontation », le préfet Dominique Bur avait, pourtant signé un arrêté interdisant les manifestations « anti-casseurs et anti-racailles » lancées notamment à Lille et à Roubaix, en lien avec les incidents observés lors des précédents matches avec l’Algérie.

Aurélien Verhassel avait répondu : « J’irai sur la Grand-Place de Lille à 21 h, on nous signifiera l’interdiction de manifester et j’appellerai les gens à se disperser ». C’est exactement ce qui s’est passé : une soixantaine d’« anti-casseurs » ont observé, passifs, la Grand-Place en fête avant de repartir. « On va aller boire un verre dans un café hors de Lille, précisait leur leader, mais on reviendra au prochain match de l’Algérie, s’il y en a un. » L’objectif, pour les identitaires, est toujours le même :

« On veut apporter notre concours aux forces de police. Lors du match Algérie-Russie, les policiers ont été débordés. Portes des Postes, ils avaient ordre de ne pas intervenir (ce que dément la direction de la sécurité publique, rappelant que jeudi dernier 22 personnes avaient été interpellées dans la métropole). C’était une zone de non-droit. » Et de rappeler que les appels lancés sur Facebook sont la « conséquence d’un ras-le-bol généralisé ».

La Voix du Nord

Une adolescente de 12 ans a été interpellée pour racolage à deux reprises dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 août, à Lille (Nord), rapporte La Voix du Nord. Bien connue des services de police, qui l’ont déjà arrêtée six fois depuis le début de l’année pour les mêmes faits, la jeune fille s’était évadée du foyer de l’enfance où les autorités l’avaient ramenée après la première interpellation, aux alentours de 23h40.

(…) France TV

Mardi en fin d’après-midi, le gérant du magasin Carrefour Contact situé dans le quartier Beaulieu à Wattrelos (Nord) a été passé à tabac par un groupe d’individus qui venaient de dérober un paquet de gâteaux dans le magasin. L’homme, qui a eu la mâchoire et une jambe fracturées, a été hospitalisé. En quelques semaines, c’est la troisième agression perpétrée dans ce commerce de proximité.

En 2010, le magasin Leclerc, installé dans ce quartier dit sensible, avait fermé ses portes à la suite notamment des nombreux braquages et vols dont il avait été victime les années précédentes. Le Carrefour Contact qui a déjà subi son lot de braquages et d’agressions depuis son ouverture suivra-t-il le même chemin ?

«Il a été massacré», expliquent des témoins des faits «Nous avons appelé les pompiers, il était sérieusement atteint au visage et à la jambe. Tout ça pour un paquet de gâteaux à deux euros ! C’est vraiment dramatique. Le magasin va finir par fermer. Il n’y aura plus rien pour faire ses courses dans le quartier.»

La victime, âgée de 46 ans, a été transportée au centre hospitalier Victor-Provo où elle a reçu les premiers soins. D’après nos informations, le gérant devrait subir prochainement une opération chirurgicale. Ses agresseurs sont activement recherchés par la police.

Nord Eclair (Merci à evans)

Dans la nuit du 26 août, une alarme s’est déclenchée sur un chantier de Fresnes-sur-Escaut. Lorsque la police est arrivée sur place, elle a aperçu plusieurs individus dans l’enceinte du chantier et a réussi à en appréhender deux. Ils comparaissaient devant le tribunal de Valenciennes cette semaine.

Il s’agit de deux Fresnois de 26 et 32 ans qui contestent la tentative de vol qu’on leur reproche. Car d’après eux, cette nuit-là, ils venaient de manger et avaient décidé de « faire un tour » dehors, le plus jeune souhaitant montrer la Mosquée à l’autre et vérifier ses comptes sur un distributeur automatique. C’est à ce moment qu’ils ont entendu l’alarme, et « par curiosité », sont « partis voir »… à l’intérieur de l’enceinte. Là, ils auraient vu deux personnes s’enfuir, avant de se faire eux-mêmes interpeller.

Les policiers ont pourtant indiqué que le plus âgé avait été pris avec des outils sur lui, secs, alors qu’il pleuvait, pour changer. Leur avocate a demandé la relaxe au bénéfice du doute, pointant les lacunes et contradictions du dossier.

Le tribunal ne l’a pas entendue et a préféré condamner le plus jeune à quatre mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve et le second à trois mois avec sursis simple.

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Le 29 août, vers une heure du matin, la brigade anti-criminalité (BAC) arrête en flagrant délit quatre jeunes dans une Clio. Le seul majeur (depuis deux mois) assis au volant est connu des services de police. Deux mineurs de 17 ans et un autre 14 ans sont ses passagers. La voiture vient d’être volée. Une première Clio a failli l’être mais la troupe a été surprise par le propriétaire. Le majeur est passé en comparution immédiate lundi.

Cet habitant de la résidence des Floralies à Marly est sorti de prison le 19 août où il purgeait une peine pour vol de voiture et conduite sans permis… La récidive, il connaît : il en est à treize condamnations. Toutes sauf une pour vols ou conduites sans permis.

« Ça fait dix-sept fois que je lui fait la morale. Je confesse ma grande faute… ça ne sert à rien » se désespère l’avocat général, juge pour enfants. Le président Duez, juste avant, avait tenté d’être clair :

« La justice des majeurs se fout complètement de votre amélioration, la seule question qu’elle se pose c’est quelle peine donner pour que la société soit tranquille ! »

[...] Le prévenu tente un « La prison ne résout rien » avant le retour du boomerang : « On s’en contrefiche… » L’immature essaie encore : « Je ne suis pas conscient de mes actes, j’étais pas tout seul à réfléchir à ce qu’on allait faire… »  [...]

Les juges l’ont renvoyé immédiatement derrière les barreaux pour 8 mois de prison ferme : « C’est la dernière fois que l’on compte en mois… La prochaine fois ça sera des années. » M.T-N.

La référence au passé judiciaire du prévenu quand il était mineur nous interdit de donner son identité.

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Une voiture a été incendiée dans la nuit de mardi à mercredi, vers 2 h 45, dans la résidence Delestraint à Lambres-lez-Douai (Douaisis).

On la disait calme, presque dortoir… serait-ce de l’histoire ancienne ? Depuis quelques mois, la résidence du Général Charles-Deletraint, à Lambres-lez-Douai, souffre des actes de délinquance qui y sont commis. Après avoir subi plusieurs cambriolages, dont certains (en juillet) ont défrayé la chronique parce que ses auteurs dormaient dans le véhicule volé, le quartier s’est réveillé hier après une nouvelle mauvaise nuit.

[...] Peu avant 2 h 45, le feu s’est propagé de la Renault Mégane à la façade du petit plain-pied en location. La locataire, qui n’était là que depuis un mois, n’a eu le temps que de sortir avant l’arrivée des sapeurs-pompiers de Douai. Les secours, mobilisés pendant près de deux heures, ont évité la propagation au logement mitoyen.

Pour les habitants, c’est le feu de trop. « Au mois de mars, une Opel Corsa a déjà été incendiée », témoigne l’un d’eux. « On se demande si on ne va pas devoir déménager, renchérit une voisine, excédée. Ça devient n’importe quoi ! » Autant dire que tous envisagent la piste criminelle. Une hypothèse qui doit cependant être confirmée. [...]

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Le maire de Tourcoing a annoncé, hier, notamment via twitter, du nouveau concernant un sujet sensible : le projet de construction d’une nouvelle mosquée à Tourcoing.

[...] Des riverains de l’endroit, à la lisière des Phalempins, ont rapidement fait savoir au maire qu’ils craignaient une telle construction, en terme de circulation et de stationnement. Le maire s’est posé en médiateur sur la question.

[...] « J’ai proposé à l’association de se porter acquéreur, au prix du marché, d’un terrain municipal situé derrière la maison des services dans le quartier du Pont Rompu », écrit encore le maire dans sa lettre destinée aux habitants. « C’est un terrain qui a un parking, nous explique-t-il. Il n’est pas proche des habitations, qui, pour le cas de la rue de Roncq, auraient pu être gênées par l’affluence de la prière du vendredi. »

De son côté, Rafik Zane, président de l’association Essor, qui affirme avoir récolté « pas mal de dons » pour la construction de ce lieu de culte, se dit « ravi ». « Nous avons travaillé en étroite collaboration avec la municipalité, dit-il. Et nous avons bien compris que le choix de la rue de Roncq ne pouvait pas se concrétiser. Aujourd’hui, nous avons enfin le sentiment que ça va aboutir au Pont Rompu, et ça peut aller très vite. » [...]

La vente du terrain derrière la Maison des services à l’association Essor pour la construction de la mosquée fera une victime collatérale : la salle de sports. Elle est encore utilisée par cinq associations, admet Gérald Darmanin, et devra être fermée. Mais le maire se veut rassurant : « Nous étudions la possibilité de reconstruire cette salle de sports, à côté. » Sur le terrain initialement prévu, par l’ancienne majorité, pour construire la mosquée.

Mais deux problèmes se posent : ce terrain avait été détecté inconstructible par l’association Essor, c’est la raison pour laquelle elle avait décidé d’aller rue de Roncq. Par ailleurs, il est actuellement occupé par des roms et gens du voyage.

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Une grue a entrepris hier matin la pose du premier minaret de Roubaix. De ses 18 mètres de haut, celui-ci surplombera la mosquée Bilal, rue de l’Épeule. Une première partie du minaret avait été posée en juillet, et sa construction devrait être terminée dans les jours à venir.

La mosquée Bilal achève ici sa seconde phase de travaux, puisque le dôme et la salle de prière avaient déjà été inaugurés en août 2012. Outre le minaret, le chantier se poursuit à l’intérieur du lieu de culte qui doit être doté avant la fin du mois de six salles de classe de vingt personnes où sera enseignée la langue arabe. À terme, la mosquée Bilal devrait pouvoir accueillir près de 2 000 personnes.

Nord Éclair

Un Marocain de 74 ans a été placé en garde à vue à l’hôtel de police de Lille samedi en fin de soirée. Plusieurs personnes lui ont en effet acheté des merguez et, en les goûtant, se sont très vite aperçu de la toxicité des produits. Ils ont immédiatement alerté les services de secours. L’interpellation de ce marchand itinérant sur son stand de grillades a alors été décidée. Il a été remis en liberté ce dimanche matin avec une convocation en justice.

Les bradeux évoquaient à chaque fois une histoire similaire. Ils se sont rapidement plaints d’indisposition après avoir consommé des merguez ou des brochettes acquises auprès d’un cuisinier non sédentaire de la Braderie.

Les soupçons se sont rapidement portés sur M., un homme de 74 ans venu de la région parisienne participer à la Braderie de Lille en tant que marchand. L’enquête devra notamment confirmer si le M. en question est bien l’une des personnes contrôlées par les services d’hygiène vendredi soir. Selon les premiers éléments du dossier, la cargaison de M. a pu être contrôlée lors de l’arrivée du négociant à Lille par la Direction de la protection de la population. Son véhicule non ou très mal réfrigéré aurait contenu des viandes (merguez, brochettes…) non consommables…..

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Merci à flanelle